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anciens numéros ø kiosques et librairies ø ce qu’il faut débourser ø Éditions le chien rouge ø contacts cqfd, mensuel de critique et d’expérimentation sociales mensuel de critique et d’expérimentation sociales - en kiosque le premier vendredi du mois. -- une zad en alsace ? paru dans cqfd n°166 (juin 2018) , par sébastien bonetti , une par formes vives c’est bien connu, les abords des villes françaises manquent cruellement de voies rapides et d’échangeur [ 4 ] . qu’à cela ne tienne : vinci et l’État veulent doter strasbourg d’un périphérique. mais les opposants se mobilisent. zad ou pas zad ? quelques minutes à l’ouest de strasbourg, les premières pancartes font leur apparition : « vinci massacre 350 hectares de terre », « gco : plus de camions, de bouchons et de pollution »… les municipalités opposées au grand contournement ouest (gco), un grand projet inutile de plus, marquent ainsi leur territoire. et les pancartes se multiplient à mesure que je m’approche de l’épicentre de la lutte – kolbsheim, l’une des extrémités du futur contournement. une fois arrivé, il ne me reste plus qu’à descendre en bas du village et à entrer dans la forêt pour rejoindre le campement des opposants. sur le chemin, je croise yves [ 1 ] , qui enfourche son vélo en s’excusant : « je ne peux pas t’accueillir, je dois réceptionner la caravane que m’apporte un paysan. les cabanes sont juste un peu plus loin. tu y trouveras quelqu’un pour te guider, même si la moitié des occupant.e.s sont en ce moment à notre-dame-des-landes... » passées deux barricades dressées derrière de profondes tranchées, j’aperçois en effet une cahute perchée à une dizaine de mètres de hauteur, dans un arbre. bois lejuc en mémoire [ 2 ] , je ressens un petit pincement au cœur au moment de pénétrer dans une clairière où gambadent lapins et poules. À l’intérieur d’une des demeures bâties là, je tombe sur marc : « tu cherches quelqu’un ? viens, je te fais visiter. » autorisation du châtelain Étrange impression d’être comme à la maison. j’apprendrai plus tard qu’ici, à la zad du moulin de kolbsheim, installée où vinci prévoit de percer son contournement autoroutier, tout n’est pas rose. il y a parfois des conflits, y compris rudes. sur l’utilisation du terme zad, par exemple, ou sur des sujets comme le sexisme ou le véganisme. mais pour l’instant, je ne ressens que de bonnes ondes pendant que marc me fait découvrir cet endroit magnifique, où vivent une quinzaine de personnes. « le terrain appartient à des châtelains , explique mon guide. la famille est divisée, mais son représentant, qui vit à paris, est contre le gco. il nous autorise donc à squatter la forêt et la grange du moulin – on n’a par contre pas accès à la maison, ni à l’eau et à l’électricité. » la visite continue, on enjambe un ruisseau. À droite, un terrain de pétanque aménagé au bord d’un étang où pataugent des canards ; à gauche, une cantine végan. on traverse ensuite le bois en sens inverse, puis une route et un taillis, avant de tomber sur des vignes et arbres fruitiers cultivés en terrasses. « les paysans qui les exploitent nous soutiennent, bien sûr. tu imagines tout ça bétonné ? » mon « non ! » sonore réveille lucien, assoupi dans un hamac suspendu à quelques mètres de sa cabane de palettes, paille et torchis. la veille, une marche d’opposants a rassemblé plus de 300 autochtones. et elle s’est terminée par la descente d’un nombre indéniable de litres de bière… soutien insuffisant « dans le coin, il y a plein de grands hamsters d’alsace, une espèce protégée, m’explique l’ex-dormeur avec de grands gestes. détruire leur habitat ne pose aucun problème aux autorités. pour se donner bonne conscience, elles en relâcheront juste quelques-uns plus loin. tout ça pour un projet datant de l’ère du tout-pétrole, ressorti des cartons au bout de 40 ans. » les premières ébauches du gco remontent en effet aux années 1970. mais c’est en janvier dernier qu’il a avancé d’un pas décisif, quand nicolas hulot, ministre de la transition écologique, a promis que l’État accorderait « l’autorisation unique environnementale pour permettre la réalisation de l’autoroute », quel que soit le résultat de l’enquête publique. de quoi susciter la colère des habitants. « ils sont largement opposés au projet , poursuit lucien. mais vinci et le gouvernement mettent une telle pression sur les élus qu’ils finissent par craquer. fatalistes, certains ne pensent qu’à limiter la casse plutôt que se battre. » le temps d’admirer la vue, puis d’aider yves à caler stratégiquement sa caravane, « pile-poil où ils veulent nous foutre des bagnoles », et on se pose autour d’une bière. patrice revient alors sur l’état des forces : « le soutien local n’est pas suffisant pour stopper le projet. beaucoup, comme le châtelain ou les agriculteurs de la fnsea, ne pensent qu’à sauver leurs biens. le point positif, c’est que les manifestations (...) croix de bois, croix de chemin de fer paru dans cqfd n°166 (juin 2018) , rubrique chien méchant , par soulcié cabrel rédac-chef paru dans cqfd n°166 (juin 2018) , rubrique Ça brûle ! , par l’équipe de cqfd d’où je gis, la lippe pendante et la gueule de bois au coin des cernes, je le vois qui s’agite comme un forcené. fendant l’air du bras quand il y a un passage particulièrement émouvant – « je te donne toutes mes différences / tous ces défauts qui sont autant de chances ». tapant du pied pour marquer le rythme. fondamentalement tête à claques. il a beau avoir enfilé un casque, il écoute ses playlist chansons-françaises-nazes à un volume tellement élevé que tout le monde dans le local peut en « profiter », moi le premier. « la corrida » de cabrel succède à « je te donne » de goldman, suivi du célèbre tube d’un suisse sous prozac, « laissez-moi s’il vous plaît manger mon petit-déjeuner en paix » ou quelque chose comme ça. bref, le secrétaire de rédac’ a des goûts musicaux de chiotte, à un point tel que c’en devient gênant. et il n’est pas le seul. la maquettiste avachie au bureau à côté oscille entre véronique sanson et pnl, sortant parfois de son autisme pour balancer du « bon son » : « Ça, c’est du vitaa, tu vois. la meuf est périmée, mais à l’époque elle a fait des très bons duos avec diam’s. » et de s’extasier : « oh, dis donc, maître gim’s a repris ‘‘bella ciao’’, ça tue ! » ouaip, ça tue. file-moi un flingue, meuf, qu’on en finisse. les autres protagonistes ont depuis longtemps baissé les bras, laissant aux deux nuisibles l’exclusivité de l’ambiance sonore des bouclages. hervé hausse parfois les épaules en rythme quand cabrel empiète sur son territoire sonore – « ils sortent d’où ces acrobates / avec leurs costumes de papier ? ». mais dans l’ensemble, il subit grave. idem pour bruno, iffik ou gina, qui ont plutôt bon goût en matière de zique, mais appartiennent à la génération d’avant, celle qui n’a toujours pas compris comment on enfile un vinyle dans un ordinateur. votre serviteur pas sorti de l’adolescence a bien tenté de balancer du sonic youth, mais (...) voir tous les articles de cqfd n°166 (juin 2018) voir tous les articles de cqfd n°165 (mai 2018) voir tous les articles de cqfd n°164 (avril 2018) voir tous les anciens numéros novlangue : je parle donc tu suis paru dans cqfd n°145 (juillet-août 2016) , rubrique le dossier , par augustin marcader , illustré par bruno bartkowiak après avoir tenu la chronique je vous écris du bureau dans feu le journal article11 , augustin marcader, employé à la sécu, revient ici sur l’aspect langagier de son institution. la communication est une arme comme les autres. derrière la banque de l’accueil, je surplombe madame bouallala [ 5 ] . fichu dans les cheveux et le sourire placide, elle veut comprendre pourquoi sa mère n’a pas droit à ses médicaments alors qu’elle part le lendemain pour le maroc pour une durée de trois mois : « il lui manque juste l’insuline, la pharmacie n’a pas voulu lui donner. » À mes côtés, l’agent d’accueil lui explique encore et encore que le pharmacien-conseil a rendu un « avis technique impossible ». de quoi calmer son monde, non ? dans l’intimité de nos burlingues, on dit ati. en gros ça veut dire que le médecin ou le pharmacien de la sécu n’a pas pu se prononcer sur une demande de prestation (il botte en touche quoi) car il lui manquait des informations. en l’occurrence, le médecin avait oublié d’apposer sur l’ordonnance la mention : « traitement pour trois mois – À délivrer en une fois. » sans ce précieux sésame, l’assurée diabétique était condamnée à partir avec un mois de traitement au lieu des trois demandés. je décrypte l’ati à l’assurée dans un langage (...) [ 1 ] tous les prénoms ont été modifiés, sauf ceux marqués d’un *. [ 2 ] le bois lejuc, à bure, a été occupé pendant un peu plus d’un an et demi par des cabanes d’opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs – voir notamment « bure et bure et ratatam », article paru dans le n° 162 de cqfd (février 2018). cette petite zad a été évacuée par plus de 500 gendarmes le 22 février dernier. [ 3 ] l’épopée alsacienne du dreyeckland , paru en 2017 aux éditions do betzinger. [ 4 ] sles autoroutes françaises ont été privatisées en 2006, quand l’État a vendu le réseau à vinci, eiffage et abertis pour 14,8 milliards d’euros. aujourd’hui, vinci gère la moitié des 9 112 kilomètres d’autoroutes de l’hexagone. de quoi lui assurer une rente très confortable : en 2016, les bénéfices de vinci autoroute s’élevaient à 1,75 milliard d’euros (en hausse de 28,5 % par rapport à 2015). [ 5 ] les noms ont été changés. [ 6 ] « lexique administratif », ministère de la fonction publique et de la réforme de l’État. -- cet été... que lire ? que voir ? paru dans cqfd n°145 (juillet-août 2016) , rubrique bouquin , par christophe goby , emilien bernard , sébastien navarro jacob, aristo de la cambriole « selon moi le criminel n’étant, au fond, qu’un honnête homme qui n’a pas réussi, il suffit d’inverser le postulat pour avoir la définition de l’honnête homme », écrit alexandre marius jacob à jean maitron en 1949. jacob affiche alors 70 balais. l’illégaliste anarchiste totalisait à son actif quelques centaines de cambriolages pour lesquels il purgera 20 ans de « guillotine sèche » à cayenne. avec au scénar vincent henry et aux crobards gaël henry, les éditions sarbacane nous plongent dans les jeunes années de la figure de proue des travailleurs de la nuit. des tarins longs comme des péniches, des corps tout en élasticité, de juteuses salves d’humour (voir comment jacob berne la maréchaussée en exhibant le furoncle de son cul), alexandre jacob – journal d’un anarchiste cambrioleur tient le pari de mêler engagement politique et ambiance de gaudriole. le 31 mars 1899, veille du 1er avril, jacob et sa troupe détroussaient les chacals d’un mont-de-piété. un début de carrière déjà plein de (...) [ 1 ] travail mené par benjamin mayet. -- vues de marseille paru dans cqfd n°145 (juillet-août 2016) , par véro traba , illustré par patxi beltzaiz marseille, mal-aimée, bien-aimée, combien de fois on se cogne contre tes clichés : trop de bruit, trop de gens, trop sale, trop violente. Évidemment, ces mots-crachats amputent ta réalité. parce qu’il n’y pas une seule marseille. ici, pas de vérité toute faite. la ville se veut et se vit comme indéfinissable, insaisissable. À marseille, il faut savoir se décaler, se décentrer, flâner, humer l’air ambiant. ne pas aller trop vite. se laisser happer, puis s’escamper, avec ou sans soleil. prendre le temps de regarder la ville palpiter, se déchirer, se rabibocher. dans le théâtre de la rue, on frôle souvent l’incident. et la vie repart de plus belle. À marseille, la rébellion prend des chemins de traverse. le monde se refait au bar, sur les bancs, avec juste un peu plus de tchatche qu’ailleurs. souvent, l’humour se fait féroce – mais pas méchant. À l’image du carnaval indépendant de la plaine et de noailles. des marchés où s’épanouit une gouaille unique, une façon différente d’être au monde. on s’y bat surtout avec les mots. on (...) du bon rouge & noir paru dans cqfd n°145 (juillet-août 2016) , rubrique ma cabane pas au canada , par sébastien navarro c’est l’interview rêvée : on cause en dégustant du vin nature. le collectif anonyme défend un pinard politique contre un « vin techno » industrialisé. en caravane et yourte, les vignerons militants luttent pour ne pas être dégagés par la mairie. en quelques minutes, le ciel s’est noirci. une vraie gueule noire. un rideau de flotte s’est abattu. on avait prévu de voir ce superbe terroir de banyuls (pyrénées-orientales), avec ses vignes en terrasses qui surplombent la mer. macache. on s’est réfugiés dans la cave du collectif anonyme planquée au fond d’une impasse de port-vendres. le local, à l’origine un vieux garage, a été aménagé selon les normes foisonnantes du do it yourself . une pièce au fond fait office de chambre froide où les fûts sont maniés à l’aide d’une poulie. kris, solide gaillard d’origine australienne, nous montre l’étiqueteuse en bois. le collectif anonyme maîtrise sa production viticole de a à z : du pressoir à raisin activé par pédalage sur un cadre de vélo jusqu’aux illustrations des boutanches sérigraphiées. après avoir étudié marx, nietzsche et foucault, kris prône un syncrétisme philosophico-viticole punk. verbe aiguisé et regard tout en fronde, julia nous cause du logo du collectif – un tire-bouchon en forme de a – : « a pour anarchiste, (...) [ 1 ] selon la plate-forme revendicative du collectif. [ 2 ] france bleu (comme la police... note du webmaster.). -- dyslexie : bilantez-les tous ! paru dans cqfd n°145 (juillet-août 2016) , rubrique le dossier , par judith chouraqui , illustré par emilie seto diagnostiquée de plus en plus souvent chez les élèves, la dyslexie est aujourd’hui considérée comme un véritable handicap. dans certains cas cependant, cette pathologisation des troubles de la lecture vient masquer les facteurs pédagogiques et sociaux… tout en stigmatisant les jeunes écoliers. « comment ça se fait qu’à la rentrée je ne pouvais pas lire le panneau “paris” sur l’autoroute, mais que maintenant je ne peux plus m’empêcher de le faire ? » demande un enfant de 6 ans à ses parents dans la voiture. c’est que l’enseignement reçu en cp est conçu de sorte à faire passer un élève, en quelques mois, du statut de non-lecteur à celui de lecteur, c’est-à-dire de lui permettre, sans même y penser, de décoder une série de lettres tout en saisissant instantanément le sens des mots. apprendre la lecture demande un niveau de concentration élevé de la part des élèves et repose sur la pratique assidue et systématique d’exercices de déchiffrage. le cadre imposé par l’école ne permet cependant pas à tous les enfants d’appréhender aisément la langue écrite. comme l’explique la sociologue sandrine garcia dans son ouvrage À l’école des dyslexiques (éd. la découverte, 2013), l’élève, obligé de « lire » alors qu’il n’y parvient pas correctement, mélange les syllabes, devine des mots et ne comprend pas le sens des (...) [ 1 ] dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie (trouble de la coordination), dysphasie (trouble du langage parlé). [ 2 ] loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » du 11 février 2005. [ 3 ] grossièrement, la méthode syllabique s’appuie sur la connaissance des lettres et des phonèmes afin de former des syllabes, tandis que la « globale » part du mot pour comprendre les syllabes. la plupart des méthodes utilisées aujourd’hui mélangent les deux approches dans des proportions variées. [ 4 ] entretien avec yann diener, « agités de tous les pays, fermez vos gueules », 2013, article11 .info. -- glottophobie : une xénophobie qui s’ignore paru dans cqfd n°145 (juillet-août 2016) , rubrique le dossier , par yeter akyaz , illustré par kalem publié en 2016 aux Éditions textuel, le livre discriminations : combattre la glottophobie analyse les mécanismes de domination qui prennent le langage et les manières de parler pour terreau. entretien avec son auteur, le chercheur philippe blanchet, et stéphanie clerc, enseignante à l’université d’aix-marseille où elle forme notamment à l’enseignement du français langue étrangère [ 1 ] (fle). cqfd : philippe, comment en es-tu venu à forger le concept de « glottophobie » ? philippe blanchet : en tant que sociolinguiste, je suis très intéressé par l’étude des discriminations liées à la façon dont les gens parlent. ce qui m’intéresse, c’est d’étudier la manière dont les gens se construisent par les langues, vivent avec elles, créent du lien grâce à elles, et de montrer que quand on discrimine une façon de parler, c’est la personne elle-même qu’on discrimine. inconsciemment, j’ai probablement été influencé par un livre de louis-jean calvet, publié en 1974, intitulé linguistique et colonialisme. petit traité de glottophagie . ce livre montre comment, par l’impérialisme et la colonisation, on « mange » des langues, on les engloutit. dans les années 2000, j’ai publié, avec le sociolinguiste jo arditty, un premier article qui aborde explicitement cette question : « la glottophobie française, une xénophobie qui s’ignore », à propos du parler des jeunes « de banlieue » qui était à l’époque déjà très stigmatisé dans les (...) [ 1 ] langue française enseignée à des non-francophones. -- rechercher > @cqfd sur seenthis > @cqfdjournal sur twitter > journal.cqfd sur facebook > ton navigateur se méfie de cqfd ? articles à prix libre edito et sommaire du n°166 agenda > les copinages de cqfd n°166 la ville est a eux ! ils sont urbanistes et ils aiment le vélo. alors, frantz (qui participe parfois à cqfd ) et mathieu se sont lancés dans un tour de france à bicyclette, à la découverte de ceux qui font la ville. les promoteurs ? le élus ? les habitants ? de cette grande balade vélocipédique, ils ont tiré une conférence gesticulée, où ils racontent comment « nos villes petites comme grandes subi [ssent] les mêmes logiques, les mêmes transformations et fini [ssent] par se ressembler ». et ce malgré les « dizaines d’initiatives d’habitants qui transforment concrètement leur quotidien ». cette conférence, ils la présentent le 5 juin à grenoble (à la bibliothèque antigone à 20 h), le 7 juin à marseille (au dar lamifa à 19 h) et le 9 juin à lodève (au clap à 20 h 30). hop, on se bouge les fesses et on va les écouter. documenter l’exploitation miniÈre deux docus (sur les mineurs du bassin du nord-pas-de-calais) sinon rien ! et pas n’importe lesquels. en ouverture, morts à 100 % , documentaire de 1980 qui « tire le bilan d’une vie de travail et d’exploitation pour ceux qui, dans le bassin et ailleurs, ont cru au mythe du mineur héroïque dans le travail et dans la lutte ». et pour suivre, morts à 100 % : post-scriptum , qui poursuit 37 ans plus tard le travail initié par le premier opus. il est cette fois signé des camarades modeste richard et tomjo, qui se penchent sur la mémoire confisquée des mineurs : « la mythologie minière connaît alors une seconde vie : elle ne sert plus l’exploitation du travail des mineurs, mais leur image, mise au profit du renouveau du bassin houiller. » les deux réalisateurs seront présents le 14 juin à 19 h 30 au dar lamifa, à marseille, pour une double projection suivie d’une discussion ; puis ils feront de même à alès le 16 juin, à 18 h 30 à la librairie la rétive. mince de rien, ça ne se rate pas… z a besoin de soutien ! z , la revue itinérante chère à notre cœur, est allée défrichée de l’info dans l’enfer aurifère guyanais. las, point de « montagne d’or » (voir « en amazonie, des allumettes suédoises », article publié dans le précédent numéro de cqfd) pour nos conquistadores de la critique sociale. juste des frais d’expédition à couvrir en urgence. toutes et tous sur le site de helloasso pour pré-commander ce magnifique numéro 12 ou déposer quelques piécettes de soutien : le crowdfunding, titré « pour tout l’or du monde, z demande un peu de flouze », est encore ouvert pour un mois. derniers commentaires « " faciliter la tache" , je ne sais pas, la tâche peut-être ... » sur « les zombies de radio courtoisie » « bonjour, et merci de faire état de ce livre. les extraits présentés ici me (...) » sur « elsa dorlin : la violence comme seul moyen de faire histoire » « bon anniversaire . libertés , informations , échanges , partages , deviennent (...) » sur « 15 ans et tous ses crocs » « bravo !.. bon anniv au vieux chien rouge viva cqfd au combat (et la presse (...) » sur « 15 ans et tous ses crocs » « triste de voir que depuis 2011, rien ou si peu a changé... je lisais (...) » sur « la santé tue » spip ø squelette ø ce site ø rss 2.0 ø naviguer en https ø soutenir cqfd ø contacts